Nos techniques d'étanchéité

De tous temps, des Egyptiens aux Phéniciens, des Sumériens aux Perses, des Grecs aux Romains et Byzantins, les hommes ont cherché à domestiquer l'eau.
Souvent à travers des mortiers d'argile ou de calcaire mais aussi de résine naturelle ou de bitume provenant du lac Asphaltite plus connu sous le nom de Mer Morte.
Plus récemment, début du XXème siècle, l'industrie de l'étanchéité s'est concentrée principalement sur deux techniques, l'étanchéité bitumineuse en rouleaux à base de résidus pétroliers et d'armature de renfort en feutre, et l'Asphalte constituée de minerai d'asphalte, de bitume et de filler.
Ces deux techniques existent toujours et ont évolué fortement.

Ainsi l'étanchéité bitumineuse s'est vue adjuventée de plastique élastomère (SBS) ou plastomère (APP) et renforcée par des armatures en tissu de verre ou polyester, pendant que l'Asphalte lui perdait dans sa composition le minerai du même nom, devenant ainsi un asphalte synthétique avec évidemment des propriétés différentes des asphaltes originels.

Dans la seconde partie du XXème siècle sont apparus d'autres produit, souvent plus fins, donc plus légers et avec une mise en œuvre sans flamme, donc sans risque d'incendie.
On peut citer notamment les résines mono ou bi composantes s'appliquant au rouleau ou à la raclette, les membranes PVC et TPO se soudant à l'air chaud ou encore l'EPDM dont l'assemblage des lés se fait par vulcanisation à froid et dont la grande dimension de ses rouleaux minimise, voire supprime, les points singuliers et les joints de raccordement.

Nos compagnons et encadrement sont formés et maitrisent parfaitement toutes ces techniques, hormis l'asphalte qui est devenu un marché de niche et dont la distribution est limitée au asphalteurs historiques.